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Peur anxiété et angoisse



"La peur qu'on évite se transforme en panique, la peur qu'on affronte se transforme en courage." 

Giorgio NARDONE



Comprendre ce que recouvre les termes de peur angoisse et anxiété peut être une première étape vers un changement souhaité.



La peur


C'est une réaction de survie face à une menace. La peur prépare notre organisme à la survie par l'immobilisation, la fuite ou le combat. En anglais, c'est la règle des trois F : Freeze - congeler, s'immobiliser (comme l'animal qui "fait le mort" pour tromper son prédateur), Fight - attaquer (on dit parfois la défense c'est l'attaque) ou Flight - s'enfuir (face à la voiture qui risque de me renverser je fuis pour éviter l'accident). Il est intéressant de se poser la question de notre mode de réaction face à la peur, en général nous avons un réflexe privilégié : face à l'adversité, à la peur ai-je tendance à fuir, à me refermer me faire tout petit ou à me révolter ?

La peur engendre une réaction automatique dont on a souvent peu conscience.

Dans tous les cas, la peur et la réaction ont leur raison d'être. Pour exemple, si j'ai peur des abeilles, peut-être que ma peur est tellement forte et qu'à la vue d'une seule abeille je suis tétanisé, je crie ou je cours dans tous les sens. Pourtant, il ne s'agit pas d'enlever complètement la peur qui est nécessaire mais bien de "rajouter du choix". Avec "plus de choix", face à une abeille, je peux toujours me méfier et ainsi éviter de me faire piquer, mais je peux aussi affronter ma peur, "contrôler" et adapter ma réaction.

C'est une réaction de survie face à une menace. La peur prépare notre organisme à la survie par l'immobilisation, la fuite ou le combat. En anglais, c'est la règle des trois F : Freeze - congeler, s'immobiliser (comme l'animal qui "fait le mort" pour tromper son prédateur), Fight - attaquer (on dit parfois la défense c'est l'attaque) ou Flight - s'enfuir (face à la voiture qui risque de me renverser je fuis pour éviter l'accident). Il est intéressant de se poser la question de notre mode de réaction face à la peur, en général nous avons un réflexe privilégié : face à l'adversité, à la peur ai-je tendance à fuir, à me refermer me faire tout petit ou à me révolter ?

La peur engendre une réaction automatique dont on a souvent peu conscience.

Dans tous les cas, la peur et la réaction ont leur raison d'être. Pour exemple, si j'ai peur des abeilles, peut-être que ma peur est tellement forte qu'à la vue d'une seule abeille je suis tétanisé, je crie et je cours dans tous les sens. Pourtant, il ne s'agit pas d'enlever complètement la peur qui est nécessaire mais bien de "rajouter du choix". Avec "plus de choix", face à une abeille, je peux toujours me méfier et ainsi éviter de me faire piquer, mais je peux aussi affronter ma peur, "contrôler" et adapter ma réaction.




L'anxiété et l'angoisse


A la différence de la peur, l'angoisse n'a pas d'objet identifié. Elle est sans objet, elle relève de "l'imaginaire", en ce sens elle est plus difficile a appréhender car on ne sait pas contre quoi lutter contrairement à la peur. C'est d'ailleurs l'imaginaire qui auto-alimente l'angoisse... le film que l'on se fait... le scénario catastrophe...et s'il se passe ceci ou cela, etc.

L'anxiété est une sensation déplaisante, sensation de mal-être. Non liée à un objet précis mais souvent en lien avec l'angoisse de la mort, elle "habite" le sujet sur des périodes plus ou moins longues.






L'attaque panique


L'attaque panique est le moment où l'angoisse se transforme en crise. Celle-ci arrive sans prévenir, elle n'est pas liée à un moment précis. Le sujet ne comprend pas la source, il ne sait pas comment réagir, ce qui alimente la crise. Souvent, l'attaque renvoie à la peur de mourir. L'intensité est violente et fulgurante. L'intensité monte en quelques minutes, atteint un plateau avant de redescendre lentement. C'est une épreuve rude, la durée ne dépasse néanmoins pas 45 minutes (qui dans l'instant paraissent très longues).

Le trouble panique qualifie quand la personne a régulièrement des crises de panique. La répétition des crises crée "la peur de la prochaine crise" et le sujet devient angoissé à l'idée de (re)faire une crise, il "entre" alors dans une angoisse continue plus moins importante.





Le stress


C'est une réponse de l'organisme pour maintenir l'équilibre physiologique face à un environnement changeant. Mon pouls augmente, mon corps trépigne pour m'adapter au changement environnemental. Le stress et l'angoisse (bien que souvent employé dans le langage courant comme synonyme) ne sont pas liés.




"Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur."

Nelson MANDELA



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